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02.06.2023
Aventures d’Arabie : Laure Boulleau et Jean Imbert voyagent en terre inconnue

Nouvelles personnalités, nouveau programme, même formule. Cette fois, ce sont l’ancienne joueuse de football du PSG et de l’équipe de France Laure Boulleau, et le chef du plaza Athénée Jean Imbert qui se rendent en Arabie saoudite, à la découverte d’une culture encore méconnue, suivis par les caméras d’Antonin Broutard. “Aventures d’Arabie”, un documentaire plein de surprises, diffusé à partir d’aujourd’hui sur la chaîne Canal+ et sa plateforme de streaming.
Après avoir immortalisé le voyage de Pierre Sang et Cédric Grolet sur la cote Ouest du pays l’année dernière, le cinéaste Antonin Broutard rempile pour un second documentaire, et accompagne cette fois l’ancienne footballeuse Laure Boulleau dans l’un des pays les plus méconnus au monde, l’Arabie saoudite, où elle sera bientôt rejointe par le chef étoilé Jean Imbert. Une série de rencontres et un itinéraire autour des thématiques chères aux deux protagonistes : le sport, et la gastronomie.
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Apprivoiser la capitale
Cette fois, l’aventure commence à Riyad, la capitale du pays. Au milieu des tours rutilantes du King Abdullah Financial District, le quartier d’affaires, quelques jeunes femmes jouent au ballon. Parmi elles, on distingue facilement la crinière blonde de l’ancienne latérale gauche de l’équipe de France. Mais elle n’est pas seule. “J’ai déjà eu l’occasion de venir en Arabie et de faire la connaissance des joueuses de l’équipe nationale saoudienne de football. C’est un vrai plaisir de les retrouver aujourd’hui, d’échanger avec elles à nouveau”. Le foot est un langage universel.
Ces joueuses, ce sont celles d’un des clubs phares du pays : Al-Hilal. Invitée dans leur fief pour une partie de football “détente”, la française prend des nouvelles, et les nouvelles sont bonnes. Elles témoignent du vent de changement qui souffle sur la jeunesse du pays. “Nous venons d’intégrer le tout premier championnat féminin d’Arabie saoudite. C’est une immense satisfaction de savoir que nous contribuons à écrire l’histoire du pays. Notre objectif, d’ici quelques années, c’est d’aller à la Coupe du Monde !”.
Et pendant que les femmes jouent au foot, les hommes sont en cuisine ! À Diriyah, le calme quartier historique situé en périphérie de la fourmillante capitale, Jean Imbert fait la connaissance de Hadeel AlMutawa, la propriétaire du restaurant Takya, un milestone de la gastronomie à Riyad, qui fait la jonction entre tradition et modernité. “J’aime le fait que l’on retrouve ici une cuisine authentique, pleine de saveurs, qui me rappelle celle de ma grand-mère”, confie-t-il.
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Le bivouac, tradition saoudienne s’il en est
Après cette première halte, il retrouve la cheffe saoudienne Douha Abdullah Al Otaishan, qui l’emmène se perdre dans les marchés locaux. Les bras chargés de victuailles, entre légumes gorgés de soleil et fines tranches de pain local, ils se rendent dans le désert avoisinant pour bivouaquer, et préparer la recette traditionnelle du Margug, un copieux ragoût d’agneau et de légumes assaisonné de diverses épices et de citrons verts séchés, auquel viennent s’ajouter des disques de pâte à pain qui se fondent au plat pour un rendu plus onctueux.
Se retrouver au beau milieu du désert pour communier autour d’un feu de camp, c’est une des traditions les plus solidement ancrées que l’on retrouve dans la société saoudienne. Une pratique ancestrale, érigée au rang d’art, que l’on appelle Kashta, et qui persiste malgré la fulgurante modernisation du pays.
Se perdre dans les montagnes verdoyantes
Prochain arrêt, les montagnes de l’Asir, et plus précisément le village de Rijal Almaa, dans le Sud-Ouest du pays. Un lieu des plus pittoresques au milieu d’une chaîne de montagnes d’un vert aussi éclatant qu’insoupçonné, dans un pays principalement connu pour ses étendues désertiques.
Au programme, rando pédestre et cycliste pour la sportive, tantôt accompagnée du biking club de l’Abha, tantôt du guide et influenceur Aziz Walks. Et pour le chef, toujours plus d’expériences culinaires, à la rencontre des techniques ancestrales de cuisson des populations locales, ou des nombreuses variétés de miel produites par les artisans saoudiens.
À peine le temps de s’imprégner de l’architecture si typique du petit village de montagne, entre maisons de pierres, décorations de quartz, et peintures murales multicolores, qu’il est déjà temps de repartir. Pour Jean Imbert, ce sera direction Paris, la tête pleine de nouvelles idées, et pour Laure Boulleau, ce sera d’abord vers Riyad où l’attend un véritable ersatz de la vie à la saoudienne : les activités de plein air dans le désert !
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Le désert, ou la puissance de l’infini
Dans toutes les directions, du sable à perte de vue. Sans voix, la jeune femme se recueille devant l’immensité. Son guide, qui l’emmène faire de la buggy dans les dunes, la rassure. “Nous autres saoudiens devons apprendre à apprivoiser le désert car il fait partie de notre culture, de notre identité. Il arrive parfois, même souvent, de se perdre, mais là, on ne craint rien, je sais parfaitement où nous sommes et comment rentrer”.
Après cet épisode de sensations fortes, direction l’un des plus beaux panoramas du Royaume, situé en plein désert à quelques encâblures de Riyad : les falaises “Edge of the World”, littéralement “le Bout du Monde”. Laure Boulleau y retrouve Raha Moharrak, la première saoudienne à avoir gravi l’Everest, pour une randonnée le long de ces falaises vertigineuses, une dernière expérience de la vie à la saoudienne avant de repartir, des étoiles plein les yeux, vers Paris.
Le documentaire Aventures d’Arabie, avec Laure Boulleau et Jean Imbert, est disponible dès aujourd’hui sur la plateforme de streaming myCANAL.
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