Société
04.06.2020
#BlackLivesMatter : des artistes syriens rendent hommage à George Floyd

Depuis le 25 mai dernier, date à laquelle le citoyen noir américain George Floyd a perdu la vie lors d’un contrôle de police à Minneapolis, aux Etats-Unis, des réactions jaillissent de la planète toute entière.
“I can’t breathe”… “Je ne peux pas respirer”… Les mots que l’on peut voir sur la fresque peinte par deux artistes Syriens de la province d’Idlib, sont les dernières paroles de George Floyd, citoyen noir américain, décédé des suites d’un usage excessif de la force lors d’un contrôle de police à Minneapolis, aux Etats-Unis.
Réactions internationales
A travers le monde, cet épisode a ému et suscité de vives réactions. Des émeutes aux Etats-Unis…
Couple shots from the protest yesterday✊ defo encourage everyone to go this weekend n make your voice heard #BlackLivesMatter pic.twitter.com/c3xDxo63cv
— Tee (@Teetwitta98) June 4, 2020
Aux manifestations de Paris…
Justice pour Adama ✊🏾✊🏽✊🏼✊🏻
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📷 @damienpaillard #justicepouradama #justiceforgeorgefloyd #justicepourtous #icantbreathe #georgesfloyd #blacklivesmatter #damienpaillardphotography pic.twitter.com/i1FmqLFfgD— DamienPaillard (@DamienPaillard) June 3, 2020
Londres…
John Boyega at BLM protests in London. The pain in his voice. pic.twitter.com/915r2t8YNd
— Hasan Patel 🌹 (@CorbynistaTeen) June 3, 2020
Et Rio de Janeiro…
Brazil suffers its own scourge of police brutality, In Rio, police killed close to 6 people a day in April. Impunity for abuses is the norm. More than 75% of the almost 9,000 people killed by Rio police since 2010 were black. My piece for @AmerQuarterlyhttps://t.co/C0TzGishWt pic.twitter.com/jxjOSIMMi5
— César Muñoz (@_Cesar_Munoz) June 3, 2020
En passant, donc, par la Syrie, où les artistes Aziz Asmar et Anis Hamdoun ont représenté le défunt sur un mur en ruine de Binnish, leur ville de la province d’Idlib, accompagné d’un message sans équivoque : Non au racisme.
Un artiste engagé
L’un des deux est Aziz Asmar, un street-artiste syrien qui oeuvre pour recouvrir les murs bombardés de sa ville de messages dénonçant l’injustice, la guerre, et l’oppression, et qui avait récemment entrepris de sensibiliser ses concitoyens à la pandémie de covid-19. Interrogé par La Croix sur ses motivations, il évoque les enfants de son quartier : “Je veux juste dessiner un sourire sur leurs visages et leur apprendre à aimer et à faire le bien. Après toutes ces années de guerre, tous ces sacrifices, je prie pour que nos enfants connaissent enfin le bonheur”.
Comme lui, beaucoup de ceux ceux qui prennent la parole souhaitent mettre un terme aux débordements racistes et à la violence policière…
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